94 - Bonne Année !
Merci 2020 et bon vent.
À 2021, la bienvenue !
Nous venons de vivre et de saluer une année particulière qui aura sans nul doute sa place dans les livres d’histoire.
Elle nous a mis à mal, chamboulés, traumatisés, elle a eu ses peines et elle a eu ses joies.
« J’ai cherché l’étymologie du mot « consolation ». Non pas sa définition, je la connais, ni même son sens, je le perçois, mais son origine. Pour savoir quels termes avaient été assemblés afin de créer celui-ci, celui qui fait un pont entre les cœurs. Consoler vient du latin, et se traduit par « rendre entier ». Voilà le véritable sens de la consolation.
On peut tout dire et tout écrire, tout imaginer et tout ressentir, la consolation a pour unique vocation de rendre entier, de réparer le cœur brisé, de réconcilier l’âme déchirée, de remettre debout le corps rompu. Tout cela, ensemble. Consoler, c’est réparer les vivants dans leur intégralité et leur intégrité. Et c’est les réparer avec leur souffrance. C’est les rendre entiers avec leur vide, leur perte et leur manque.
Les jours qui s’épanouissent à la lumière retrouvée ne sont pas ceux d’avant. […]
Nos épreuves font partie du chemin de nos vies. Elles nous constituent, tout autant que nos bonheurs. Il n’est pas possible de faire comme s’il ne s’était rien passé, d’oublier le drame et d’en gommer l’empreinte sur notre existence. Elles laissent des cicatrices sur les corps et les cœurs, des failles parfois que l’on ne comblera pas. On imagine qu’elles handicaperont notre pas et altéreront notre vision. Mais elles peuvent également nous révéler.
Celui qui est éprouvé se relève plus grand d’avoir été meurtri et consolé. […]
La consolation est un art qui embellit les fêlures de nos vies. Elle applique sur les plaies un onguent d’or. De l’or éprouvé par le feu et puisé au creuset des cœurs. Dans l’interstice de la déchirure se mêle à l’or un peu de l’autre, de celui qui console.
Il existe au Japon un art singulier, le kintsugi, qui consiste à réparer les objets cassés d’une manière étonnante. Il ne s’agit pas simplement de recoller les morceaux brisés. […] Dans le kintsugi, l’artiste ajoute de la poudre d’or à la laque qui réunit les morceaux. Ainsi les fissures se trouvent soulignées d’une ligne dorée. Elles restent bien visibles, puisque l’or au lieu de les dissimuler les met en lumière. Et l’objet devient plus précieux encore d’avoir été brisé. »
Anne-Dauphine Julliand, Consolation, éd. Les Arènes 2020, p. 189-194
Merci 2020 et bon vent…
Ensemble, saupoudrons-nous d’or et de fleurs, consolons et soyons consolés.
Que l’amour et la consolation nous donnent des ailes.
À 2021, la bienvenue !
Christine
Christine Meunier
Conseillère pédagogique, Ateliers déLire
Conseillère agréée en fleurs de Bach - Formations agréées en fleurs de Bach
Praticienne en Hypnose Humaniste
Conseillère certifiée en Cohérence cardiaque & émotionnelle
Certificate of completion Brain Gym®
Praticienne Reiki Usui Shiki Ryoho - 3ème degré
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